Depuis le temps que je vous bassine avec les marques qui sont des médias,

  • celles qui construisent de vraies histoires et qui les publient (webdocs, livres, etc.),
  • celles qui inventent des sagas sur Internet et les réseaux sociaux, en embarquant les clients et les sympathisants,
  • et les sites de e-commerce qui incorporent de la vidéo et de l’éditorial, après avoir édité des magalogues et des fascicules

fallait bien qu’un vieux média fasse le chemin inverse.

Be.fr ouvre une rubrique de vente en ligne.

Pas nouveau pour un titre proche de ELLE qui ne l’a pas attendu pour vendre dans ses pages des sacs et des tee-shirts. Sauf que là, on est pas dans le produit dérivé ou la licence.

Comment les visiteurs/lecteurs/membres de la communauté vont-ils prendre la chose ?

A mon avis, très bien.
Be a pris le parti de revendiquer clairement son offre. Sa rédaction ne fait pas de minauderies mais est très libre avec cette incursion mercantile.
Et puis, il y a bien longtemps que le grand public sait les liens qui unissent éditeurs et annonceurs. Pour une fois que cette  tartuferie vole en éclat, il ne peut qu’adhérer.

Bref, que du bonheur en perspective.

Et que de la joie que les soutiers du contenu arrivent sur les podiums et dans les vitrines.

Je leur souhaite un succès à la mesure de leur audace et de leur clairvoyance.

Pour des exemples concernant les 3 points initiaux, regardez ce que font les acteurs du secteur bricolage/maison/déco/jardin.
Pour les avoir étudiés et conseillés, on a un beau retour d’expérience à vous faire partager.