RÉDACTION WEB ET SEO
LA RECETTE DU BON CONTENU

Avant tout, le contenu doit être vu.

Pour cela, toute action éditoriale doit répondre à trois critères incontournables :

  • Comporter les bons marqueurs (mots clés, balises, liens, etc.) dans le code afin d’apparaitre dans les résultats de recherche de Google et des autres moteurs de recherche. Le but n’est pas d’essayer de duper Google mais de le guider et lui faciliter la tâche.
  • Soigner les facteurs d’attention et d’accroche pour interpeler et séduire : photo/illustration, titre/objet, résumé/chapô, photo, code graphique et couleur, etc. Cette optimisation graphique et éditoriale, Google saura la repérer.
  • Être diffusé au bon endroit et au bon moment. Pas de règle universelle mais des standards selon les cibles : caractéristiques des réseaux sociaux, comportement/habitudes des membres, disponibilité, etc. On procède de façon empirique par observation et en testant différentes combinaisons pour trouver la plus pertinente.

Le contenu doit-être contributif

La notion de bon contenu pour le web est indissociable de l’objectif qui lui est assigné.

  • On ne produit et diffuse pas du contenu pour se faire plaisir comme on jetterait une bouteille à la mer mais dans un but bien précis : créer une audience, valoriser une relation, favoriser un achat, recueillir de la donnée, etc. Tout contenu doit impérativement engendrer une action. Celle-ci doit pouvoir être mesurée par des KPI.
  • C’est dans la construction d’une relation avec une audience, une communauté au sens d’individus ayant quelque chose en commun (un métier, un centre d’intérêt, un besoin, etc.) qu’il est le plus efficace et contributeur. Cela implique d’intégrer la notion de temps dans l’appréciation de son ROI.

Une politique éditoriale web, c'est une organisation basée sur l'anticipation et l'adaptation

Pour cela plusieurs outils faciles à mettre en œuvre sont à activer :

  • Une conférence de rédaction, pour choisir les sujets, leur forme (texte/vidéo/audio) et leur traitement (prise de parole, dossier, reportage…).
  • Un planning éditorial pour conduire la production (recherche d’informations, rédaction, validation, enrichissement SEO).
  • Un calendrier de publication (quoi, quand, où) qui peut aller jusqu’à une automatisation de la diffusion via une application multisupports.
  • Une planification de la promotion des contenus SEM, netlinking, influenceurs résultant de stratégies ad-hoc.
  • Un tableau de bord de suivi de la performance regroupant des indicateurs exclusifs.

LE MÉMO DU PRODUCTEUR DE CONTENU POUR LE WEB

OPTIMISÉ POUR LE RÉFÉRENCEMENT ET LA VISIBILITÉ

Les règles de base à respecter pour produire un contenu efficace, et ce quelle que soit sa forme, texte, photo, vidéo ou audio :

  • Un contenu en ligne avec la marque, son ADN, sa culture, sa dimension sociétale, sa part de voix, sa légitimité et sa crédibilité.
  • Un contenu exclusif, original et pertinent (bannir dans sa forme un contenu générique appropriable par n’importe qui).
  • Un contenu adapté au support média qui le véhicule (site, newsletter, livre blanc, etc.) et qui répond, dans sa structuration et sa mise en forme, aux codes de celui-ci (cf. Instagram = photo en lead ; Twitter = texte accroche en lead).
  • Un contenu en phase avec son audience, tant dans son fond (sujet, editing) que dans sa forme (angle, ton, traitement).
  • Un contenu qui sert à quelque chose pour son destinataire : s’informer, découvrir, se sentir en confiance dans un univers « ami », passer un bon moment.
  • Un contenu qui produit impérativement une action : sympathie, adhésion, transfert, engagement, clic, dialogue, information, achat, mise en main, etc.
  • Un contenu diffusé au bon moment pour son audience (par exemple sur un événement, un live puis un « highlight »).
  • Un contenu acceptable et recevable par son audience (pour rappel on n’est pas dans de la promotion ni de la publicité), non intrusif et non agressif.