newsletter 89 | février 2021

trois mots pour qualifier le contenu en 2021 :

vivant, émotionnel et empathique

 

Le climat pesant que nous subissons, tant social, sanitaire, qu’écologique et politique, réclame de la part de chacun un investissement autour de la diffusion d’un contenu :

  • vivant : car en cette période on a tous besoin de se sentir actif et de profiter de la vie, et donc de recevoir une image positive et gaie
  • émotionnel : nos sensibilités exacerbées, l’émotion est à la source de l’intérêt et de l’adhésion
  • empathique : on a besoin d’une proximité pour rompre l’isolement et retrouver une vie collective, même si elle s’affranchit du contact physique
Small is beautifull

 

Plus que jamais, la production de contenus doit s’engager dans une réduction du volume au profit de la qualité.
Fini le flot de messages sur les réseaux sociaux ou le community management 24/7. Avant toute publication, posons-nous les questions : À quoi mon contenu va-t-il contribuer ? Sert-il à quelque chose ? Apporte-t-il de la valeur ?

Plus d’efforts sur la stratégie
que sur la production elle-même.

 

L’absolue nécessité d’adapter sa communication aux exigences comportementales des cibles et des communautés fait que les marques ne peuvent plus faire l’impasse sur une réflexion stratégique et la construction d’un plan d’action documenté (charte, planning éditorial, monitoring, etc.).

Des supports et des formes narratives à explorer

 

Parmi les supports, il convient d’expérimenter :

  • TikTok, et les formats courts et éphémères, à destination des jeunes
  • You Tube, à traiter comme un moteur de recherche
  • Twitch et le streaming, pour s’adapter à la disponibilité de l’audience

et pour les formats :

  • Le live, repris en multidiffusion
  • Le feuilletonnage, une succession de contenus autour d’un fil conducteur éditorial créant une rémanence dans le temps
  • Le newsjacking (rebondir sur l’actualité), tout en se méfiant de la spontanéité qui peut avoir des conséquences malheureuses
Le retour en force de l’écrit

 

En opposition aux formes de conversations digitales qui tendent vers l’immédiateté et la brièveté, l’écrit est une respiration. Il favorise la prise  de conscience, l’intérêt et l’investissement (concentration).
C’est la forme idéale pour le débat, l’information. Il est source d’inspiration.
L’écrit, porté par le mail, la newsletter ou le fil RSS, permet la récurrence et le rendez-vous.

La personnalisation et l’humanisation pour l’émetteur

 

Assez de messages corporate, on veut voir et entendre les « vrais gens » !
Tout contenu va devoir être incarné. Pour cela il sera identifié par une signature et/ou un émetteur (le titulaire d’un compte par exemple). Son ton et son style seront adaptés à une forme d’expression orale comme sur les réseaux sociaux.