newsletter 95 | septembre 2021

APPRÉHENDER ET MESURER L’EFFICACITÉ DE SON CONTENU ÉDITORIAL

Cet article a été rédigé avec le concours de Diane Pelletrat de Borde, fondatrice de la société Dibenn Consulting, spécialisée dans la mesure de la performance des sites web.

POURQUOI MESURER L’EFFICACITÉ DE SON CONTENU ?

La raison est on ne peut plus basique : on ne peut améliorer durablement que ce que l’on peut mesurer.
Quelle que soit la nature des sites considérés, l’analyse de la performance du contenu éditorial va dévoiler l’appétence des internautes pour tel ou tel sujet; indication extrêmement précieuse pour nourrir sa stratégie éditoriale, optimiser ses investissements … et attirer des prospects.
En développant les sujets qui les intéressent, on a en effet plus de chance de les capter.

 

QUAND DÉFINIR LES INDICATEURS DE PERFORMANCE ?

 

La définition des indicateurs doit précéder la réflexion sur les contenus développés. Ils doivent ensuite être conservés au moins deux ans, pour permettre une analyse comparative (d’une année sur l’autre).

 

QUELS INDICATEURS CHOISIR ?

I – Concernant les interactions des internautes sur le site.
Il y a bien évidemment les indicateurs classiques, fournis par l’outil d’analyse site-centric (Google Analytics, AT Internet, Adobe Analytics, etc… ) :
Taux de rebond, de scroll, de temps passé sur la page, que l’on prendra soin de ventiler par une dimension explicative, pour que les chiffres soient plus exploitables.
Voici ci-dessous quelques exemples type :
  • Taux de rebond et temps passé par page -> à ventiler par source (pour déceler une éventuelle source sous/sur-performante; et modifier son investissement en conséquence).
  • Taux de scroll -> à ventiler par type d’appareil utilisé pour la consultation.
  • Mais le plus important, c’est le suivi du bouton ‘Call to Action’ présent sur votre page éditoriale, qui va permettre, selon ce que vous avez prévu : de collecter un lead ou de diriger vers la première étape du tunnel de conversion (dans le cas d’un achat en ligne) … bref, de savoir si la page remplit bien sa fonction d’attiser la curiosité du visiteur et le transformer en prospect.

En résumé : le meilleur indicateur est certainement celui qui mesure ce que vous souhaitez que votre visiteur fasse, concrètement, sur votre site.
Le plus souvent, il est question de cliquer sur un bouton pour passer à une étape suivante ou valider un formulaire de contact. De façon très prosaïque, c’est donc cet événement qu’il faudra suivre en premier lieu, les autres indicateurs viendront apporter un éclairage, mais seront de moindre importance.

II – Concernant votre visibilité
Nous parlons ici des indicateurs qui révèleront la performance de votre SEO.
On peut diviser ces derniers en deux catégories :

  • Éditoriale (emploi approprié des balises title, meta description, alt, et utilisation de termes appropriés à l’audience).
  • Technique (facilité de crawl par les robots des moteurs de recherche)
La logique est exactement la même que pour les indicateurs concernant les interactions des visiteurs : ventilez les Kpis par dimensions explicatives, pour une analyse plus fine.
Partez en premier lieu de votre objectif.
Exemple : Vous avez récemment modifié vos pages ‘éditoriales’, explicatives de votre
activité, votre mode opératoire, votre expertise, etc…. Votre objectif est d’attirer sur
ces pages des visiteurs basés dans la zone géographique sur laquelle vos points de
vente sont implantés (France). 

Dans ce cas, si nous prenons l’hypothèse que ces changements ont été réalisés il y a
28 jours, nous pourrons sélectionner les variables suivantes :
  • Période de temps : 28 derniers jours (avec comparatif par rapport à la période précédente)
  • Pays : France