newsletter 99 | janvier 2022

« On s’est beaucoup écrit, il est temps de se parler »
Maurice Bourrigaud, directeur général de la Banque Populaire Grand Ouest.

LES VERTUS DE L’ORAL ET DU PODCAST
DANS LA COMMUNICATION INTERNE

La voix a des vertus que l’écrit ne peut revendiquer : simplicité, rapidité, proximité et humanisation du message par une identification claire de l’émetteur.
Le parlé porte un discours plus concis et compréhensible, en s’affranchissant des propositions à rallonge et de la multiplication des adjectifs. La parole n’en est que plus accessible et réceptive.
Enfin, elle bénéficie d’une consultation libre et directe pour tous par les smartphones.

L’ÉMISSION DE RADIO

Plébiscitée par les marques à réseau pour toucher les collaborateurs isolés (magasins, agences, lieux de production,…), l’émission joue sur le ressort du rendez-vous et de la récurrence pour créer un sentiment d’appartenance et de groupe.
Diffusée en live ou pré-enregistrée, c’est du contenu chaud.
Généralement, le conducteur comporte trois parties :
  • L’actualité de la marque ou de l’entité (3-4′).
  • Une interview d’un manager ou d’un expert interne sur un sujet du moment.
  • Un reportage/témoignage sur un collaborateur, mixant une présentation de son métier (quel est-il ?), son action au quotidien (que fait-il ?) et son parcours (qui est-il ?).

LE PODCAST

Le podcast est plus long. Il donne plus de temps à l’expression et va plus profondément dans l’information, souvent avec de l’analyse, de l’argumentation et du recul.
Il donne la parole à plusieurs personnes et est construit comme un documentaire sonore.
L’objectif est de délivrer un contenu pratique, utile et mobilisateur avec :
  • des reportages/témoignages
  • des débats/interviews croisés
  • des conseils pratiques
  • des récits

Il est conçu pour une écoute complète ou fractionnée, et dans un contexte de mobilité.

LE SON PÉDAGOGIQUE

Plus facile et moins couteux à produire que la vidéo, le son est particulièrement adapté à la transmission des savoirs de type comportementaux et à l’amélioration des « soft skills », et pour cela plutôt utilisés dans le cadre du développement des compétence et de la formation.
Tous les formats sont envisageables, de séquences chapitrées à une thématique traitée complétement, ils varient de 5′ à 20′, voire plus.

LE DIRECT PARTICIPATIF

Il s’agit ici d’adapter les codes et modes opératoires des émissions de radio où l’auditeur intervient pour questionner l’invité.

Il doit être préparé en interne sur la base d’un  recueil des questions possibles. Les questions des intervenants sont filtrées avant leur passage à l’antenne.
Il est nécessaire d‘en faire la promotion en amont afin de mobiliser les intervenants potentiels autour d’un thème ou sujet prédéfini (par exemples : Mme Durand, Directrice Logistique, répondra à vos questions dans le cadre du lancement du nouveau produit ; M Dupont présentera le nouveau réseau social interne).

LES OBJECTIFS GUIDENT LE CHOIX

Comme toujours, ce sont les objectifs éditoriaux et de communication qui dictent la forme que prendra l’expression vocale, et non l’inverse.
Quelle que soit cette forme, il convient d’y associer un plan d’action (Intranet, réseau sociaux, newsletter interne, etc.) destiné en faire la promotion et à en doper l’audience.